Les peuples et ethnies

Les Mayas vivaient et vivent encore dans le sud du Mexique dans la péninsule du Yucatan. Ce peuple méso-américain a produit de nombreuses œuvres. Les peintures murales de Bonampak et les bas-reliefs de Palenque expliquent leur mode de vie, leur art de la guerre, leurs coutumes et leurs croyances.

Alors que les mestizos occupent des postes de hauts fonctionnaires et dirigent le pays, les indígenas, répartis dans une cinquantaine de communautés, tentent de préserver leurs traditions ancestrales dans les zones reculées du Mexique.

Voici quelques communautés ou groupes d’indigènes présents au Mexique. Ils se repartissent de la façon suivante :

  • Dans la Sierra Occidentale : Tarahumaras, Coras et Huicholes
  • Sur la Cordillère Volcanique : Tarasques du Michoacan, Oromis de la région de Mexico et Nahuas de Taxco
  • Autour du golfe : Totonaques près de Veracruz, Huastèques et Chontales dans le Tabasco
  • Dans la Sierra et la vallée de Oaxaca : Mixtèques et Zapotèques
  • Dans le Sud du pays, les Mayas : Chols, Lacandons, Tzotzils et Tzeltals au Chiapas et Yucatèques dans le Yucatan.

Quelques ethnies

Tarahumara

La Sierra Tarahumara (état de Chiuhuahua) est habitée par des Indiens réservés, petits de taille et réputés pour leur capacité à parcourir de longues distances. Quatre groupes ethniques se partagent cette aire géographique : les Rarámuris, plus connus sous le nom de Tarahumaras représentent environ 50 000 âmes, les O’odam, ou Pimas, dont la population ne dépasse pas 1 000 âmes, les Odamis qui avoisinent les 6 000 individus, et les Warijo avec 3 000 individus.

Les Totonaques

Ils vivent sur les côtes de l’État de Veracruz et dans les montagnes de Puebla. Ce fut le premier contact qu’établit Hernán Cortés sur les terres mexicaines. Après avoir passé une alliance, les Totonaques aidèrent les Espagnols à transporter leur matériel à travers les montagnes. C’est à eux que l’on doit la danse des voladores.

Les Huicholes

Ils ont peu de contacts avec l’extérieur du fait de leurs emplacements géographiques, difficilement accessibles. Ils se sont établis dans la Sierra Madre Occidentale, ainsi qu’au Nord de l’État de Jalisco. S’ils délaissent parfois leurs cultures et leur bétail, c’est pour se rendre en ville et vendre leur artisanat. La consommation du peyotl est l’une de leurs coutumes les plus connues. Ce petit cactus, aux propriétés hallucinogènes, estompe les faiblesses « terriennes » (faim, soif, froid, fatigue) et ouvre la voie de la communion spirituelle.

Les Lacandons

Ils se déplacent, par petits groupes communautaires, dans la forêt tropicale du Chiapas. La culture sur brûlis et la chasse constituent la base de leur alimentation.